Bien Mesdames Messire,
Afin que l'inqui reluise de cire,
M'en vais céans conter ci-bas
Son histoire, ses hauts, ses bas.
En vers jeunes demoiselles,
Pour vous ravir, jouvencelles,
De Troyes; en bon Chrétiens paraîtra
Percevin, ou le Conte du Gras.
Le Barde Saya
PREFACE:
I – Première Partie : Genèse de l'Inquisition
- Genèse 1
- Le Saya et l'Ailé drôle
- Don Qui Rotte De la Vinasse ou de sa première sortie de son trou.
II – Seconde Partie : La Quête du Gras
- La Dive Bouteille
- Heureux qui comme Ele
- Le serment du chevalier Tavernier( ballade)
- Il est venu le Temps des Cathédryll
III – Troisième Partie : La Déliquescence
- Le Charmeur du Bal
- Le Kikoo aux Partiels
- Surprise.
I – Première Partie : Genèse de l'Inquisition
Au commencement, Artha me créa
Il lui fallait un bon diable, un Saya.
Le cube était ignoble, informe et vide.
Seul, l'Esprit Citrouille, Tel David
Se mouvait au-dessus du grand serveur.
Le Saya, en chagrin, se fit sauveur :
Saya dit : Que les nains peuplent le cube,
Que la sous-face de l'enfer sur terre
Ne soit pas moins belle que l'Aether »
Ainsi dit, naquit l'art de l'archicube,
Des villes dignes du grand Panthéon.
Saya vit bien que cela était bon.
Il appela Nogrod les galeries,
Airom l'aérienne guignolerie.
Il y eut une Anarchie, une Cour,
Ce fut le premier jour.
Saya dit : « Que le Jean-Kevin soit »
Fit des étendues de cobble les rois.
Saya vit que cela n'était pas bon.
Il appela l'être nauséabond
''Kikoo'', les autres apprirent à faire leur claims.
Il fit animaux, pnj, golems.
Ainsi, il y eut un grief, un âne,
Ce fut le premier ban.
Saya dit : Qu'il n'y ai point de verdure !
Les tours s'élèvent. Les belles ordures...
Saya vit que cela n'était pas bon :
Il nomma «Herbeplate » ce charbon.
Le reste, il le sépara par les mers.
Il fit le nether, puis l'end, chimères.
Ainsi, il eut un spawn, un joueur :
Ce fut le premier inquisiteur.
Saya dit « Quel ennui par ici ! »
Il sortit son vieil ami Dismali
Érigea le Temple de la Citrouille,
Pour aux bouseux foutre une belle trouille.
Ainsi dit s'élargit sa belle connerie,
Encore imprévisible drôlerie.
Il y eut un membre, puis une guilde,
Ce fut le premier bide.
Saya, le dernier cube posé,
S'en alla, Aède, se reposer.
Ayant délicatement remarqué
Que de ces quatre jours à démurger,
Trois au moins méritaient d'êtres purgés.
Ainsi, le Sirli l'envoya, arqué,
Sur les routes. Si fait, là il tomba
Sur un moine ailé, bien gros et gras.
Ainsi débuta la caricature
De Percevin et de son aventure.
Percevin, en son bel arbre percé,
Tenait ici bas une bonne lancé
De son vin, son doux, funeste péché.
Grant Saya, par le drama alléché,
Lui tînt à peu près ce mielleux langage :
"Elelut, mon cher Monsieur drôle,
Que vous êtes bouffi ! Quel joli rôle
Vous me tenez là. Sans jamais mentir,
Si votre génie ne pouvait rôtir
Avec votre délicieuse moisson,
Il ne serait être contrefaçon.
Vous êtes ci-fait, très belle citrouille
(Bien que dénué d'une paire de couille)
Bien assortit d'historio-maîtrise."
A ces mots, (j'en conviens, grévistes en crises)
De son surnom Percevin, Ele lutte
Pour le privilège, (gare à la chute !)
Ou de son génie, ou de sa bouteille.
Ci-dit, voilà bien cruel dilemme.D
Le voici, en Jo-machin du Bélèm,
Se lever, de sa main prendre sa pioche,
Mais de son autre, le vin se décroche.
Le Saya s'en saisit et dit : "Messir
Apprenez que tout Aède a bon coeur,
Il vous fait tout de même citrouilleur.
Cette chanson vaut bien quelques vins, Beausir."
Ainsi débutèrent les aventures
De notre Percevin miniature.
Don Qui Rotte De la Vinasse ou de sa première sortie de son trou.
Ayant achevés ses préparatifs,
L'ailé se pressa, d'un pas très hâtif,
Ne souhaitant pour vraiment rien au monde
Affliger de son retard le Tiers-Monde,
Il n'était emplit que d'une pensée,
Celle de se faire du Bien Chevalier,
Parer injustices, abus et offenses.
Ayant a peine chargé une pitance
Sur sa brave monture Rossinante,
Il prit de sa main sa Pioche étonnante,
Son écu et bien-sûr sa bouteille,
Bien bel atout, toujours de bon conseil.
Il avait sa chance, et dû s'en saisir,
Que voilà bien grands et nobles désirs !
Mais à a peine fut-il mis sur le chemin,
Qu'il pensait être aussi nue qu'un gamin :
Il devrait se faire adouber en route,
Car sans blason, ma foi quelle déroute !
L'esprit sur la suite peu organisé,
Il laissa son cheval en chevauchées.
Il pensait : « Qui peut douter qu'un grand sage,
Un jour contera : mon droit de cuissage,
Mes nobles aventures, et cette sortie ? »
Mais celle-ci devait finir in Orties...
Non loin des sottises qu'il proférait,
(Comme : « Ma Melnut, je te sauverais »!)
Il se trouva là par quelques hasards,
Un amas de cobble bien bizarre,
Un essais raté de Moulins à Vent.
Don Ele voulu faire couler le sang,
Contre ce château qu'il imaginait,
Posé de tours de pierres, de grès.
Enfin, poussant un miaulement aigu,
Sous ses pieds, il brisa un résidu
De sa pioche, et tomba en contrebas.
Ainsi, pour notre héro se termina,
Sa première, noble, décuvée :
Percevin, par lui-même achevé...
II – Seconde Partie : La Quête du Gras
Percevin l'Ailé tout juste adoubé,
Par la Saya de fait endiablée,
Eut vent d'une coupe belle et fameuse
D'une origine antique de la Meuse.
Emplie du faste même, de mets divins,
Très saint devait être ce vin sylvain,
Arôme de Cerises, de groseilles,
Au rumeurs éprises, divine bouteille.
Potins, rabotins, ragots raffut barouf boucan cancan vacarme verbiages,
A D'Autres !
Pétards de parlotes, clabaudage, A l'abordage !
C'est l'ultime des cimes ! Le Gras dont je me fais apôtre.
Finit, parti, enfuit, Ennui, la nuit.
Trouvé, troué lavé délavé, usé.
Le Gras. Cette moisissure qui reluit.
Trop vieux trop boni, le vin est passé.
En bon conteur, charmeur et pisseur,
Il me tient à cœur de laisser vos peurs
Imaginer céans le Don Qui rote,
Son méant de gerbasse, au fond des chiottes...
Heureux qui, comme Ele, a fait un beau carnage
Ou comme cestui là, qui conquit l'oraison
Et puis s'est recouché, plein le cu d'la raison,
Vivre entre maîtresses, le reste de son page...
Quand reverray-je, pardis, de mon p'tit kikoo
Fumer de la dirt, et en quelle salaison
Reverray-je le clos de sa défloraison
Qui m'est une vigne, ma drogue d'otaku...
Plus me plaist ma grotte saine de paresseux
Que les Cubes d'Artyamos au front piteux
Plus que la cobble me plaist la diamantelle
Plus ma Cathédryll, qu'une Herbeplate laté,
Plus ma vinasse, que la Graal frelaté,
Et plus que le Surd 4, la douceur Sayanelle...
[I]Barde Saya, Pastisse du Poème de Jo Machin du Ballais.[/I]
Le serment du chevalier Tavernier
(ballade Interlude)
Moi hobereau sans héri-mage
Des mes sept ans j'eus le malheur
D'accomplir mon apprends tissage
En votre cour, noble Dictature.
Éduqué mieux que les raclures
De la quintaine à la nurseries
Je reçu de votre laideur
Les lois de la Pitrerie.
Devant l'éternel je m’enrage
A suivre le pédant péteur
Qui formera à la nage
Au service du sacré chieur.
Je comprends l'atroce rancœur
De la sainte verge Marie:
J’appliquerai pour sa laideur
Les lois de la Pitreries.
Chemin faisant chaque minage
Pourra témoigner mon farceur
A lutter contre le pille-mage
L'affreux kikoo, le x-rayeur...
Pour les pauvres dans le bonheur
Je n'aurai point langue tarie.
J'exercerai, fier conteur
Les lois de la Pitrerie.
ENVOI
"Prince" , toujours fort et pisseur
Au nom de votre Pagaillerie
Je prônerai, suprême horreur,
Les lois de la Pitrerie.
Il est venu le Temps des Cathédryll
C'est une histoire qui a pour place
Herbeplate cette belle race
En l'an deux du vanilla vieux
Histoire d'amour, de désire creux.
Les citrouilleurs anonymes
De la sculpture ou de la rime
Tenterons de vous la transcrire
Pour les Eledryll à venir.
Il est venu le temps des cathedryyyyll
L'inqui à envoyé chiééér
L'hérétique face contre teerrre
L'inqui à détruit les tours d'argiiilleee
Effacé son histoire
Désencré le verre ou la pierre
Cobble après cobble, jour après jour
De Pioche en Pioche avec amour
Il a vu s'élever les tours
Mit les kikoos aux fours
Les Saya et les tristes à la cour
Ont chanté des chansons à la bouurrre
Qui promettaient au genre cubains
Quelques virés de Roumains
Il est venu le temps des cathedryyyllee
Le monde s'est enfermé
Dans un cercle enflammé
L'Inquisition à mit tout sur griiilllleuuh
La vermine, le rat'd'mines aux enfeeeers...
N'en reste plus que les cendre sous l'connifer...
Il est venu le temps des cathédryll
L'inqui est entrée
Dans un siècle éclairé
L'Inqui a descendu bien des viiillle
Effacée leur Histoires
Désencrée le verre ou la pierre
Il est foutu le temps des cathédryll
La foule des barbares
Est aux portes de la ville
Laissez entrer ces paîens, ces vandales
La fin de L'Inqui
C'est pas pour l'an qui suit...
C'est pas pour l'an qui suit...
Sur une idée de JCPUKI
III – Troisième Partie : La Déliquescence
C'est un trou de merde où chante une carrière,
Accrochant follement aux pierres des gitans
Manants ; où la brière, marais des enfers,
Vomit : C'est un petit val au cul irritant.
Un Percevin, gueule ouverte, tête rasée,
Et le muscle baignant dans l'air alcoolisé,
Dort ; il est étendu sur les dalles en ruines,
Pâle dans sa cave où la solitude bruine.
Les couilles dans les pucelles, il dort. Souriant comme
Sourirait un Saya malade, il fait un somme :
Dramoulox, berce-le froidement : il a chaud.
Les relents grands ne font plus roter l'alcoolo;
Il dort dans le vermeille, la main sur le goulot,
Paisible. Le ballon est rouge, comme Mao.
[I]Pastisse d'Arthur Nabot[/I]
Regarde ta pioche
Il est déjà huit cœurs
Embrassons nous cubiquement
Un nether t'emporte
Tu t'en vas, en pleurs
Parmi ces milliers de glands
C'est une journée bien féale
Pour piocher dans la forêt
On trouverait plus banal
D'aller se toucher
Seuls dans les mine à raies...
Le Kikoo aux partiels
C'est une pause qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les marauds
Quand on travaille que le tchat est beau
Qu'il doit faire beau sur les serv
Les Kikoos aux partiels...
Les kikoos aux partiels
On pourrait le passer à builder
Les kikoos aux partiels
On serait mieux dans l'odeur des crottins
On aimerait mieux trucider du sarazin
Ou simplement ne rien faire
Le Kikoo aux partiels...
Toi, tu es à... l'autre bout
De cette Inquiledryll
Là-bas, comme chaque jour
Les dernières heures
Sont les plus difficiles
J'ai pas besoin de ton zemmour
Et puis dans la foule au loin
Je te vois, tu me pouris
Les félons, Géné et marsouins
Sont tous enflammés
C'est déjà la nuit
Le Kikoo aux partiels
C'est une pause qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les marauds
Quand on travaille que le tchat est beau
Qu'il doit faire beau sur les servs
Les Kikoos aux partiels...
Les kikoos aux partiels
On pourrait le passer à builder
Les kikoos aux partiels
On serait mieux dans l'odeur des crottins
On aimerait mieux trucider du sarazin
Ou simplement ne rien faire
Le Kikoo aux partiels...
Pastisse de Clube Franboise
Poème Uniquement disponible dans la version In-Game ! =)
Et voilà s'en est fini (enfin) de cette longue saya romanesque qui a duré plus d'un an !
Merci à tout ceux qui ont lu et qui ont apprécié ce projet.
Barde Sayanel