Les nuits qui ont suivis mon départ de la cité de l'Arbre Sacré ont été relativement calmes … le même phénomène que la dernière fois continuait à se reproduire chaque nuit: des petits groupes de monstre se déplaçant tous dans la même direction. Ca ne me plaisait pas mais ce n'était pas encore (vraiment ) inquiétant. Les monstres ne me remarquaient pas, enfermé que j’étais dans ma maison de terre ( ne possédant pas de pioche je ne pouvais pas me faire de maison en pierre ce que j'aurais, de loin , préféré ) et pendant le jour je n'en voyais aucun, pas même un creeper traînard, je m'interrogeais beaucoup sur cette « migration », c'est la première fois de ma vie que je voyais ça, et jamais je n'avais entendu parler d'un tel phénomène... et puis... le phénomène à changé..
Au lieu de quelques groupes éparses, on aurait maintenant dis que tous les monstres des sous-sols étaient pris dans cette.... hypnose, il y en avait des centaines, des milliers peut-être !
Tous partant dans la même direction...vers le Sud. Je tremblais, caché dans ma misérable maison de terre que le plus misérable des creeper pouvais réduire en poussière s'il décidait d'exploser à proximité ! Je restais toute la nuit éveillé, entendant les zombies grogner tout autour de moi, les claquement des os s'entrechoquant caractéristiques des squelettes qui longeais mes murs, parfois j'entendais les « pff » caractéristiques des creeper , me faisant sursauter à chaque fois, mais le pire était sans aucun doute les araignées... leurs petites pattes arpentaient mes murs de tous les côtés, me renvoyant un son ignoble de pas qui m'entouraient... les claquements de leur chélicères tout autour de moi... les murs, le plafond … partout … chaque nuit devenait de plus en plus insupportable (de chevet, ndc). Le jour, aucun monstre à l'horizon, mais je savais qu'ils étaient sous mes pieds, arpentant les interminables boyaux des grottes sous la terre, empruntant un flot continu de passages connus d'eux seuls, se dirigeant inéluctablement vers un but connu d'eux seuls.
Je profitais autant que possible du jour, allant d'un pas pressé mais régulier pour ne pas m’épuiser plus que je ne l'étais déjà, parcourant des dizaines de kilomètres chaque jour.
Un jour, alors que je parcourais à vive allure une forêt profonde, je fit une rencontre, littéralement percutante, avec un curieux personnage...je contournais un large chêne lorsque soudain, surgissant de nul part, ce curieux petit personnage m'est rentré dedans .
Me retrouvant les quatre fers en l'air, tenant précipitamment à me relever, craignant plus que tout qu'il s'agisse d'un montre potentiellement explosif, je me rendis compte d'une particularité le mettant immédiatement en dehors de la catégorie « monstruosité »: en effet l'individu était... bleu ! Un bleu agréable, rassurant... portant un simple pantalon d'un blanc immaculé et un curieux chapeau également blanc.
L’individu, tombé en une posture improbable , s'apprêtait à dire quelque chose mais, quand il me vit, il resta sans voix pendant une fraction de seconde, puis se redressa a une vitesse impressionnante et se mit à courir à vitesse grand V de là où il venait. Je m'apprêtais à lui courir après quand il percuta de plein fouet un autre individu semblable à lui. Ce dernier crachat un lot de jurons que je ne retranscrirais pas ici tout en tentant de se relever, tâche ardue vu que le premier semblait avoir une capacité innée pour s'emmêler les pinceaux tout en écrasant son compagnon, le tout en déversant un flot ininterrompu de paroles incompréhensibles.
Après un moment d’arrêt dut à la surprise, je finis par m'avancer et les aidais à se relever. Le premier, une fois debout, s'éloigna précipitamment de moi de quelques pas et le second bafouilla quelques remerciements puis remarqua mon visage.
Il resta un moment hébété, puis prononça quelques mots incompréhensibles puis fini par se ressaisir.
D'un ton méfiant, il s'adressa à moi :
« - Qui êtes vous ? »
Fasciné par la ressemblance frappante des deux individus, totalement indissociables l'un à côté de l'autre, omis un petit tatouage sur le bras en forme de cœur, je lui répondis :
« - Je suis un simple voyageur, je me suis égaré dans ces bois, je cherche un abri pour la nuit. »
Toujours méfiant, il me posa une curieuse question:
-Vous n'êtes pas envoyé par Gargamel ? »
Légèrement perturbé par cette incompréhensible question je lui répondis par la négative.
-Mmm, bon je vais vous schtroumpfez au village mais je dois vous schtroumpfez les yeux. Appelant son compagnon: « Schtroumpf maladroit ! Vient par ici ! »
Son compagnon, dont je n'ai compris que le mot maladroit à son nom, s’approcha, et je me laissai me faire bander les yeux. Bien que je ne compris pas certains termes, je saisi immédiatement leurs intentions et curieusement ces personnes avaient immédiatement attiré ma sympathie et ma confiance.
Après un long moment à parcourir la forêt, de nombreux zigzags et arbres percutés, ces deux joyeux lurons qui me servaient de guides m’autorisèrent enfin à enlever le tissu qui m'obstruait la vue.

Aveuglé un instant par la lumière du jour je découvris, de l'autre côté d'une paisible rivière, le village le plus singulier qui m’ait été donné de voir jusque là. Pendant un instant je du chercher à comprendre ce que je voyais: était-ce réellement des champignons géants qu'il y avait en face de moi ? Puis les détails apparurent, me révélant la vraie nature de ce qui me faisait face. La première chose qui attira mon attention après ces champignons était les fenêtres, qui semblaient incrustées dans ces bolets et étaient en totale contradiction avec ce que je voyais, puis ce fut une porte, qui était incrustée, elle aussi, dans le champignon. Ce qui me fit prendre, enfin, réellement conscience de ce qu'était cet endroit, était un de ces champignons en construction autour duquel plusieurs bonshommes bleus travaillaient.Une dernière chose me parut également singulière: l'absence totale de murs autour du village.
Invité par mes deux guides, je traversai en leur compagnie un petit pont qui enjambait la rivière (quelle merveilleuse idée ont ils eu là !). Alors que les premiers visages se tournaient déjà vers nous, un de ceux qui semblait superviser la construction et qui était affublé d'une paire de lunettes démesurée se précipita dans le village.


Une fois arrivé à la place du village, en grande partie occupée par une grande tente sous laquelle se trouvait des bancs et des tables, sûrement placés là en prévision d'une fête prochaine, le personnage à lunettes revint accompagné d'un individu qui était soit le chef, soit le sage du village.
Incontestablement plus âgé que les autres, constatation facile vu qu'il arborait une belle barbe blanche bien fournie, il était le seul à porter un habit rouge. Il s'approcha de moi avec un air sérieux, mais ni menaçant ni inquiet.
Le chef du village me demanda :
« - Qui êtes-vous, et que schtroumpfez vous faire ici ?
-Comme je l'ai dit à ces deux personnes qui m’ont escortées jusqu'ici, je suis un simple voyageur égaré et j'aimerais, si ce n'est pas trop demander, un abri pour la nuit.
-Mais encore ? Où allez vous ? Comment vous schtroumpfez vous ?
-Je me nomme thebaptIII, je suis parti de chez moi pour voyager autour du monde, mais après d'incessants voyages, je me suis lassé et je tente de revenir chez moi.
Le chef me scruta quelques instants puis hocha la tête et dit :
-Je ne schtroumpf pas que vous soyez venus avec de mauvaises intentions, vous avez l'air sincère, soyez le bienvenue !
Sur ces mots, tout le village sembla exploser de joie. Les visiteurs devaient êtres rares et les occupants de ce village étaient de nature joyeuse, une fête fut donc donnée en mon honneur et après toute une après-midi et toute une nuit de festivité, je m’écroulai dans le lit de la maison qui me fut offerte.
Après quelques jours passéd dans ce village et de nombreux incidents, comme des gâteaux explosifs et des accidents dont le schtroumpf maladroit était généralement le principal responsable, j’appris beaucoup du village, principalement de leur langage où certains mots étaient remplacés par « schtroumpf ». Je n'ai jamais réellement compris l'origine de ce mot, ils l'utilisaient pour désigner leur espèce : les schtroumpfs. Curieuse espèce en effet : d'un aspect semblable, chaque individu avait néanmoins un trait de caractère qui lui était propre, trait de caractère qui composait son nom.




Quelques maisons schtroumpfs
J'ai passé plusieurs jours en leur compagnie, mais malgré toute la sympathie que m'inspirait ce village, je devais partir.
Je pris donc la direction de la demeure du Grand Schtroumpf afin de lui annoncer mes intentions:
« - Je me schtroumpfais que vous devriez partir ; je suis triste que cela arrive si tôt. Mais avant que vous ne schtroumpfiez, je voudrais vous montrez quelque chose. »
M’entraînant au dehors de sa maison il me dit :
« -Vous devez vous schtroumpfez pourquoi il n'y a pas de mur et pourquoi il n'y a pas de monstre qui schtroumpf dans le village. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai confiance en vous et quelques schtroumpf m'ont également dit que je pouvais avoir confiance en vous... »
Tout en parlant, nous approchions d'une tour qui surplombait le village. La porte était fermée, et cette tour n'avait jamais vraiment attiré mon attention. Le Grand Schtroumpf sortit une clé de sa poche et ouvrit la porte.
-Venez... je schtroumpf que cela vous intéresseras...
Après avoir monté l'escalier, j’arrivai, suivi du Grand Schtroumpf, en haut de la tour, et je découvris, au centre d'un carré d'herbe, une pierre d'un beau bleu hypnotique qui était entourée de particules vertes.
Alors que je m’apprêtais à demander ce que c'était, le Grand Schtroumpf dit :
« C'est cet objet qui nous schtroumpf, nous et le village, il fait schtroumpfé les monstres, c'est un objet magique très ancien dont l'origine est schtroumpfé depuis très longtemps. Sans lui, les monstres schtroumpferais le village ! (une pointe de tristesse perçait dans la voix du sage) Je ne schtroumpf pas pourquoi je vous dit ça mais je schtroumpf que c'est important ! Venez, schtroumpfons.

La pierre mystérieuse
Tout le village se rassembla pour mon départ, schtroumpf forgeron me fit cadeau d'une pioche en fer et d'une armure en cuir, schtroumpf farceur me fit don de plusieurs gâteaux que je devinais être piégé et que je mis donc de côté pour ne pas confondre avec les provisions données par schtroumpf gourmand, et le Grand Schtroumpf m'offrit quelques livres de sa collection personnelle avant de me souhaiter un bon voyage.
C'est le cœur serré que je quittais ce joyeux village, mais je me promettais de revenir voir, un jour, ces schtroumpfs si joyeux .
Note du correcteur: fote d'aurteaugrafe/20
Merci de ne plus m'envoyer les textes le dimanche soir, à 21h passée ---> bobo les nyeux ><
Pardon @PierrePV je te promet de ne plus recommencé (de te les envoyé si tard je parle ? )